RECUEIL
DE
TRAVAUX RELATIFS
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A LA
PHILOLOGIE ET A ^ARCHÉOLOGIE
EGYPTIENNES ET ASSYRIENNES.
VOLUME IV.
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PARIS,
F. VIEWEG, LIBRAIRE-ÉDITEUR
67, Rue de Richelieu, 67. M DCCC LXXXIII.
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OUVRAGES
RELATIFS A LA PeiLOLOCIE ET A L'ARCHÉOLOGIE ÉCÏPTIENNES ET ASSÏRIENNES
EN VENTE A LA MÊME LIBRAIRHE.
D'ABBADIE (A.). Dictionnaire de la langue Amarinna. Paris 1881. in-8°. br. 50 fr.
BRUGSCH (H.). Examen critique du livre de M. Cbabas; intitulé: Voyage d'un Égyptien en
Syrie, en Phénicie, en Palestine, etc., au xiv* siècle avant notre ère. gr. in-8**. 1 fr, DEVERIA (T.). Notation des centaines de mille et des millions dans le système hiéroglyphique
des anciens Egyptiens, gr. in-8°. 3 fr.
La nouvelle table d'Abydos. gr. in-8°. 3 fr.
Bakenkhonsou, grand-prêtre d'Ammon et architecte principal de ïhèbes, contemporain de
Moïse, gr. in-8°. 2 fr.
Quelques personnages d'une famille pharaonique de la xxii' dynastie, gr. in-S". 3 fr.
DOMICILE DES ESPRITS (LE), papyrus du Musée de Turin publié en fac-similé par le professeur
R. Y. Lanzone de Turin, 1 1 planches et 2 pages de texte, in-f . 30 fr. DUVAL (R.) Traité de grammaire syriaque. Paris 1881. gr. in-8°. br. 20 fr. Les dialectes Néo-Araméens de Salamas. Textes sur l'état actuel de la Perse et Contes
populaires, publiés avec une traduction fran(,-aise. Paris 1883. in-8°. br. 8 fr.
GUIEYSSE (P.). Rituel funéraire égyptien, chapitre 64". Textes comparés, traduction et commen- taires d'après les papyrus du Louvre et de la Bibliothèque nationale. 1 vol. in-4°, pi.
(forme la 6" liv. des Etudes égyptologiques). 20 fr,
HYMNE A AMMON-RA des papyrus égyptiens du musée de Boulaq, trad. et commenté par E. Grébaut.
élève de l'Ecole des Hautes Etudes, avocat à la Cour d'appel de Paris. 1 vol. gr. in-8°. 22 fr. HYMNES AU SOLEIL, composant le xv' chapitre du rituel funéraire égyptien. Traduction
comparée par E. Lcfébure. 1 vol. in-4°. 25 fr.
INSCRIPTIONS hiéroglyphiques copiées en Egypte pendant la mission scientifique de M. le vicomte
E. de Rougé, publiées par M. le vicomte J. de Rougé, 4 vol. in-4° (forment les 9', 10', 11" et
12* livraisons des Etudes égyptologiques). 120 fr.
LEDRAIN (E.) Les monuments égyptiens de la Bibliothèque Nationale (Cabinet des Médailles
et Antiques). Livraisons 1 à 3 in-4'', 100 planches 37 fr.
LEFÉBURE (E.). Le Mythe Osiricn. Première partie : Les Yeux d'Horus (forme la 3° livraison
des Etudes égyptologiques). 1 vol. in-4°. ^ 20 fr.
Deuxième partie : Osiris (forme la 4' liv. des Etudes égyptologiques). 1 vol. in-4''. 20 fr.
LEPSIUS (C.-R.). Les métaux dans les inscriptions égyptiennes, traduit de l'allemand par W. Berend,
avec notes et corrections de l'auteur. iu-4°, avec 2 pi. 12 fr.
LIEBLEIN (J.). Index aljjhabétique de tous les mots contenus dans le Livre des Morts, publié
par R. Lepsius d'après le papyrus de Turin. 1 vol. petit in-a"*. 12 fr.
MARIETTE-BEY. Denderah, Description générale du grand temple de cette ville. Tomes I à IV
et supplément. 5 vol. in-f contenant 339 pi. ace. d'un volume de texte in-4°. 390 fr. Le volume de texte se vend à part 60 fr.
Supplément aux planches. Séparément, in-f", — 9 pi. dont 1 double 10 fr.
Une visite au musée de Boulaq ou description des principaux monuments conservés dans
les salles de cet établissement (en langue arabe). 1 vol. in-8'', relié demi-toile. 5 fr. Monuments divers recueillis en Egypte et en Nubie. Se publie par livraisons de 4 pi. ou
feuilles de texte au prix de 6 fr. chaque. Les 26 premières sont eu vente. Les papyrus égyptiens du musée de Boulaq, publiés en fac-similé. Tomes I et II, Papyrus
1 à 20. 2 vol. in-f ornés de 101 planches. (Quelques exemplaires seulement, le restant
de l'édition a été détruit dans un incendie.) 300 fr.
Le même ouvrage, Tome III, 20 pi. gr, in-f" en couleurs 100 fr.
Le Sérapéum de Meraphis. Nouvelle édition publiée d'après le manuscrit de l'auteur par
G. Maspero. Vol. I avec un atlas in-f. 50 fr. Les Mastabas de l'ancien empire. Fragments du dernier ouvrage de A. Mariette-Pacha,
publiés d'après le manuscrit de l'auteur par G. Maspero. La livraison 12 fr. 50
Les livraisons 1 à 4 sont en vente. MASPERO (G.). Des formes de la conjugaison en égyptien antique, en démotique et en copte.
1 vol. gr. in-8''. ^ 10 fr.
Essai sur l'inscription dédicatoire du temple d'Abydos et la jeunesse de Sésostris. 15 fr.
Hymne au Nil, publié et traduit d'après les deux textes du musée britannique. in-4°. 6 fr.
Une enquête judiciaire à Thèbes au temps de la xx* dynastie. Etude sur le papyrus Abbott.
1 vol. in-4''. ^ 7 fr- 50 Du genre épistolaire chez les anciens Égyptiens de l'époque pharaonique. 1 vol.
ST. in- 8°. 10 fi.
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DE
TRAVAUX RELATIFS
A LA
PHILOLOGIE ET A L'ARCHEOLOGIE
EGYPTIENNES ET ASSYRIENNES.
QUATRIÈME ANNÉE.
216385 PARIS,
F. VIEWEG, LIBRAIRE-ÉDITEUR
(57, Rue de Richelieu, G 7. M DCCC LXXXIIT.
VIENNE. — TYP. ADOLPHE HOLZHAUSEN. IMPRIMEUR DK LA COUR I & R. ET DE L'UNIVERSITÉ.
TABLE DES MATIÈEES.
Fragments de manuscrits thébains du Musée de Boulaq, I, par Urbain Bouriant 1 — 4
Sur dift'érentes formes des mots dérivés, par E. Lefébube 5—11
Dialectes égyptiens (suite), par Auguste Baillet 12 — 20
Les fêtes d'Osiris au mois de Khoiak' (suite), par V. Loret 21—33
Ein Denkmal aus den Zeiteu Amenophis IL, von E. von Bergmann 33—38
Monuments égyptiens de la collection de Schackeuborg, par le Comte de Schack 38—40
La pj'ramide du roi Ounas (suite et fin), par G. Maspero 41 — 78
Relies from tlie tomb of the priest-kings at Dayr-el-Baharee, by Amelia B. Edwards .... 79-87
Die Aussprache der Négation — ^^, von Dr. A. Wiedemann 87—89
Les statuettes funéraires du Musée de Boulaq, par V. Loret 89 — 117
Petites notes de critique et de philologie (ô^ article), par Karl Piehl 117 — 124
Rapport sur une mission en Italie (suite), par G. Maspero 125 — 151
Fragments de manuscrits thébains du Musée de Boulaq, II (suite), par Urbain Bouriant . . . 152 — 156
Note complémentaire sur le aaa/w j , par V. Loret 156
Essai sur le système métrique assyrien (suite), par A. Aurès 157 — 220
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DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES.
Yol. IV. 1882.
FRAGMENTS
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MANUSCEITS THÉBAINS DU MUSÉE DE BOULAQ.
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Urbain Bouriant.
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Le Musée de Boulaq possède plusieurs feuillets de parchemin, provenant de manuscrits coptes achetés chez un marchand du Caire. Les différents usages auxquels ils ont été employés les ont assez gravement endommagés; la lecture néanmoins en est relativement facile.
M. Maspero, directeur du Musée, a bien voulu m'autoriser à les soumettre aux lecteurs du Recueil. Je le remercie de la bienveillance avec laquelle il a mis à ma disposition ces fragments, que je m'empresse de publier avant que le temps et leur état, qui s'aggrave de jour en jour, ne les aient rendus indéchiffrables.
Les feuillets ont été arrachés à des manuscrits de dialecte thébain dont la date ne nous a pas été conservée; mais, d'après l'écriture et l'absence de traduction arabe, on peut présumer qu'ils remontent à une époque antérieure à la conquête musulmane, ou du moins, à une période de la conquête, où la langue arabe ne s'était pas encore assez implantée dans le pays pour nécessiter une traduction.
De ces fragments, les uns appartenaient à des traductions suivies du Nouveau Testament, d'autres à des hagiographies égyptiennes, quelques-uns à des Recueils de sermons et de prières, les derniers enfin à des Rituels semblables à ceux qu'a publiés Tuki.
Aucun d'eux n'a fait partie d'un texte suivi de l'Ancien Testament, mais on retrouve ça et là quelques versets épars dans les sermons; nous les signalerons à leur place.
Ces textes, trop peu longs et trop peu nombreux, peuvent donc se classer en trois séries :
V Nouveau Testament, 2® Hagiographies, ■ 3® Sermons et Prières.
Tel est l'ordre dans lequel seront publiés les fragments de Boulaq. Nous n'en donnons pas une description générale plus étendue, chaque manuscrit devant être étudié séparément.
Fragments de manuscrits thébains.
I. NOUVEAU TESTAMENT.
Premier Fragment. Evangile de Matthieu. Le manuscrit auquel appartenaient ces deux feuilles était haut de 32 cent., large de 0-18. Le texte, sur deux colouneS; est d'une écriture de moyenne largeur, très nette et fort lisible malgré l'humidité qui en certains endroits à fait pâlir l'encre. Quelques parties des deux feuilles sont rongées, et des lettres ont disparu, mais il a été facile de les restituer grâce au texte de Woide,
Chapitres VII, 13 à VIII, 31.
Ch. \ II, 13. . . 3CIMOCJT eoOTii cnTc^RO iVTto o^ivo ueTnA.ûa>K coOTn oitootc. — 14. ace cc^ht ■2S.C itcTi Tmr'.\u A.Trco oos-ocoac ' wa'i tcoih cTsciAvoeiT eoOTu én&mo. «vto) ç^eitROTi iieTn«k.ç^G epoc. —
lô. '^■^THTtt eptOTIl CUenpO'^HTHC linOTSC ll^.I CTHIIT UJCvpOJTH OI\ ÇCnOÊCW - IVCCOO^. neT^OTIl 2k.6
t^ervoTûinuj ^ upet4Tû)pn n£. — 10. c6o\ çn neTH«v.pnoc eTeTiiA.coTrwuoir ^. j.\.hti ' lye^iraceeAe eAooA.e^ cfioA çn ujouTC. H ujdkTRCTq HiiTÊ cûoA qti ç^euo^poOTe '. — 17. ta.i tc «^e itiyHn nijw. en&.noTq ujc^qTCkTC ues^pnoc eûoA eucvuOTq. uujhh a^e cq^ooT^ u}«^qTis.-ire uô^pnoc eûo\ eqoooir. — 18. a\.i\ vyo'OAv^ liOTTujxn enekno-rq tô^tê'» ReK,pnoc eûoA. eq^ooT ott£ " OTvymi eqçooT crevée RA.pT\oc eÊoA etievnOTq. — 19. ujim tre nijw. cTcneq [nevTci.'ye Rc>.pnoc| '■ e^u cûoA. [encvivo-rq cei\».] Ropq n[c£nOTS'2«Lq £TC«kTe]. — 20. ewpe». revp [eûoA. on ncT Rivpjnoc eTeTuek.coTionOTr. — '21. otou niJA. ncTacH '^ jaavoc
»i\l 2!t£ H2tO£IC n3stO£I£ n£Tne^6ûJR eOOîPH CTAVnT£pO njW.l\HTV£ '* A.AA<\ n£Tll*>£ip£ n£ jivnOITûJUJ AV.nev£UOT £T0^lt .\V.llH-r£. — ■2-2. OTnO^O r^.p nCv^C^OOC UCvl O.VV. 11£Ç00TP £TAVAV^.■y î>t£ H3tO£IC T\3C-0£IC « AVH <J^pA.ï OAV H£RpevH ôvll npOt^HT£T£ &.T6J O pA.Ï O.K\. llCRpiMl CvUU£lïC CS.JV I MCOIllOll £ÉlO't\. I' » AVH Opj^ï '^ çj^\. nCKp«wn i\\ipO*.0 «io'O.W. — 23. TOT£ ■\-«lt\OO.VVOAor£l MfVT 2C.£ AnElCOTIt TllTTH éu£0. Ce^ÇC THTJ'TIV EÊoA. MMOI W£Tp^tOÛ £TJM\OMlCv. — 24. OTOU (3"£ UIAV £TC£OT.S\. £ll&.U)&2CE £T£ l\e<ï ll£ £q£ip£ ÀV.W.OOT £quj<eine
nOTrptOMG nc«k6£ ne<i «'\TevqRtoT .C*. £2tiiTn£Tpfv •'. — 25. ivq€i ehecht niri nçtoOTP «kTCi no"!
M£Ï£ptoc>T e^Tniqfi niTi i\ti\t ek-yo^iOT££ £OOTn oav îihï £TA\.AV.ekT evirto A\.n£qo£ acE n€qT&.2s.pHTr r&.p
HE £Op».ï E2C.IV TllETpCv. — 26. «wTtO OTOU IllAV ETCOJTAV. £n&UJ&2£.£ ETE nC^Ï H£ EUqEipE AVMOOTT d^H.
€qi\cv.£ii\E nOTpa5.vvE iicocT. nevï nTivqRtoT ÀMiEqnï ç^iDtn iiiyw. — 27. c^qEi éhecht lia"! nçtoOT. «k-TEi
no"! nEÏEpCOOT. CvTïllÊE ÙiTI IITHU". ik.TOIOT£ E^OTPIV OAV. TIHÏ ETAVJW.MT A.q^£ à-TOi HEq Ç^E UEqÔ ilOTItOiy
— 28. e<cu|tonE a^E «\TEpE ic oivto nnEiiyA.2t£ e^TcpiynHpE no"! A.vvhhuje Eçpôkï €acn TEqcfiûi. — 29. nEq'^cfiw ï'cs.p UA.T ne owc E-riiTq te^otcicv .xv.vvcvt evTto n«E u£TcpekAVMA.TETC.
Ch. VIII, 1. EqUHT ÏVE EïtEEIlT O^inTOOTT A.TVOTiS.OOir l'iCWq ntS'l Ç£HAV.HHU|E £ne>.UJ<0OT. — 2. &.T(0
Eic^HHTG Eic oiTev. Eqcoûç^ '^^'V MEqoTOï Epoq EqOTftJUjT Eqatûj AVA\.oc'° acE nacOEJE ERUjek^noTtouj oirnujs'co 19 JA.JA.OR etMoï. — 3. iyqcooTTn 2>.c ivT£q<ri2SL eûoA. ô,qac-a)ç^ Epoq Eqatû) a».a\.oc acE '^otwuj
1) Woide, Fragm. X. T. Sahidice. c^EacOtoat. — 2) id. ^eêcw. — 3) id. nOTwnuj p. OEnOTWnui. — •i) id. TQTniKCOTiùnoT p. ETETue^cOTS-tonoir. — 5) id. avhtei. — 6) id. ujo.Tac£pE XooAe p. «jA.-irag.££\£ eA.oo?V.e. — 7) id. ç^uevpooTE p. oii 0£ii&.pooir£. — 8) id. E«ooir È uj&.qTA.Tr£. — 9) id. j,\.n arOM.. — 10) id. nOTujun nEnewitou-q E^e.qTA.TE. — 11) id. oira^e. — 12) Cette hicune et les suivantes sont comblées d'après le texte de Woide. — 13) Woide, hotoii d.n ETatco. — 14) id. ^ja-hh-te. — 15) La partie entre guillemets est passée dans Woide. — 16) id. j\h ope^ï jvh. — 17) Woide donne simplement : hôwi nTd.qRû>T EacLEii Tn£Tpô>; dans notre manuscrit, entre rcût et Eatn il y a place pour un mot dont la première lettre est lisible — peut-être faut-il lire j\j\oot. ^- 18) id. Eqois-toujT ««.q Eqacto av.j*.oc. — 19) id. oirnuio'o.
Fragments de manuscrits thébains.
tMo &.t<o nTeTnoTT A.qTÛÊo mïTi ncqcwûç^. — 4. ntistjvq Me>.q niri iT ace frwvyT AVHpatooc éA.*.&.T e^AAik fitOR iir'TOTrOR eiiOTPHHÛ ucTevA.o eç^pdwï Avncvcopoii' nTev.ç^OTeçcekÇ^ne AVMOt\ ikti avwtchc ctj.\.iTt- MiiTpG ue^TT. — 5. UTcpeqûtoK 2s.e gootu e H*.f^iA.p«iA.OTrAv. c<q'\' neqovoi epoq \\<r\ OToeK^TOUT^.p'voc eqTxawpôwRJ^ÎVe I AVAVoq. — G. eq^cto àavoc ace nscoeic iievujnpe un2c op^vï çj^v iu\iii eqciKr e^TO) eq6<v- CikHi^e eAvcv,Te. — 7. ncDSLèwq na^q \is'\ ic ocg ci^hor '^-jikt Tevpni^ç^pc epoq. — 8. fi.qoTrtou|6 2».e \\eri n^CRjs.TOnTis.p;)(^oc eq^icw .«.moc iste iratocic li-^-AniyA. evii d£Cra.c eucei eçoirii ^&. T&.OTreç^coï ckAAe^ Astic ÀVMA.Te ÇAV. niy«».!2CG ik.Trfa) qucwAo. — 9. rcvi x^».p e».iiOK eviti^ OTpa>A\.G eiujoon ça. o^cgOTPCia^ epe
ÇllAVfvTOÏ - UJOOU 0&.p<\T UJA.Ï2tOOC ÀïIA.! StG ÊûJR C^TTûi UJCvqûCOR ek.TrtO RGOTA. DCG CvAVOTT t<T<à Ùqci ''
<\Trco ndkOAV.OjivtV ace ^pi n&.ï uqewe^q. — 10. cvqcwT.sv 2>.e ucTi ic e>.qpu}nHpe ô-tto) ncace^q lineTOTPHO
iictoq isce çôwAvhji "yacw m.m.oc ïvhtii ace Àvnio^e^ eniCTic iiTeicroT utiv Adk».Tr oav rihA. — 11. -^-atto
M.MOC HHTïi ote OTnç^xo^ UH1S" eûoA. oii AV.AV.e».nujek av.ii nA\.iM»çfOTn ncenoatOTS" M.n cvÉipi\çe>.AV A\.n lee^d^R
AMI I&.RCO& Ç^pckï çti TAvtiTcpo nA\.nH-ye. — 12. nvynpe a..e UT.witTcpo ceue^tioacOT tÊoA. euRevRe ctoiêoA.
eqnôwujcone AVAvevT tiCi npiAve Avn nacek^pc ç^^ linofeo^e. — 13. nesce^q ix.e ùci ic [jA.no^eRe^TonTô>.p]'^oc
2£.e Ê[toR n«^e nTA.R]nicTeTrc [AVA.pcqujtone]ins.R t^s-ca [i\qA.o liffj neqJujHpe atin liTeirnOTy'^ [eT]Avjw.&.v. —
14. ôwqci [;x.e nefi] ic cç^p«k.ï enitï [AvneTpoc] i\qn&.ir éTcq [ujcoAve]^ eciiHac ew.is'to ec[ç^HA\..] — 15. c^qatoiR^
êTGCU'isc. [&.qRe^e^c] n.s'i ticoav^oav. A.CT&)[OTru] ev.C2^ij\^ROi\ei «levq. — 16. pfoirç^e] 2s.e nTGpeqiya>n[e. A.is'Jeme
ne^q ùç&.ç^ ciro[nî^è».i]AV.ORioti cvqnOTPace eû[oA] unentii^s oa\. ^uje^ace [nptiiq] «h.vû> e^qcpnevç^pe avtioii
. . . tiiAV-i" eTA\.ORÇ^. — 17. 2C-c[Revc] eqc2c(0R eÊoA. n<ri Ti[enjT ô.iracooq ç^ith HC&.i[e».c] nenpoç5>HTHC
eqix-a> àvavoc atc jiToq [neu]Tc>.q3ti unGnujton[e] ev.Tfaj è>.qqi '^ ç^e». neii A.[o2c]Ae2c. — 18. iiTcpeqcv^kTP
[;^c] ncri jc eTJ"AV.HHUjÊ Avn[Êq]RtoTe ev^qoTj'eç^cevçtie êcor encupo. — 19. A.q['\-]ncqoTS'Oi '2 epoq [«(Ti
OT]rpdi,AV.AVè».T[e'TC ite2c.es,q] nevq ace nce^-Ç^ [Tis.OTrekOT nctoR ènA\.e>. g]t RnewÊcoR [epoq. — 20. ncscje^q
n[3'i ic ace] nÊA.u}[o]p OTru[Tivtr] ueTTÊHÛ ô>.T5"ai n[çivA.A.]&.Te nxne OTrn[Tek]T5' ueTTAv^ek.© nujH[pe cs^e.]
AÀ.npwAve A\.H[Tq] A\.d>^upeRT TeqA.iie. — 21. [Reo^ev] îx.e iiai^av.cs.«^hthc [T\e2c]A.q ne*.q ace nacoeic [oTr]eo-
Côwçne n&.ï iiujopn [TfvjÊoiR tj^tccavc A\.[Tiev]eiûi)T. — 22. neacevq a^e na.q no'i ic ace oire<.OR n[c]<oi
tiT'RCo HueTAvooTTT éTOi>Av.c '^ UHeiTpeqAv.ooTS'T. — 23. M.TepGq[di.^]e c^c ênacoï ô.TrOT<vçOTr [njcwq n<ri
neqA\.A.«^HCHC. — 24. A.iJ'to eic OTrivocTi^ TvraCto A.qujûJiie çtT -Oô-^ekCce». ç^wcre evpe nacoï çtoûc eÊoA
^iTïiis [nJoiAVH. tiTOq a^e [nJeqjiROTR ne. — 25. d^TT-^nevOTTOï '" epoq evirTOirnoeq eTracto avavoc ace
[nacoejic AK.&.TA.iiçon [ace TnJnevûtOR. — 26. ne[acek.q n]».-y ace «kOptOTii [TeTjipjçoTe iiA.TRÏOTj'i '" AvmcTic.
TOTe e^qT(ooirii is ev^qeTiiTiAV.Js. mhthttI^ aviv «^a-Aa-cccv «kCiytone^o litTi othoc nacivA\.H. — 27. liptOA^e a>.c
ôkivpiynHpe eiracto ava\.oc ace OTrek.uj AV.AV.ni ene TUdJi ace iithit ô>.Trco-' <yA^Ae>.cc6.^ cojtav ucœq. — 28. «iTepei -
a.c eneRpo cTe5(^()ip*w nùi^epev'jHuoc A.TrTCiJAVHT -^ epoq liiTi iipa>Av.e2* cue^^Tr epe ç^enpequ}i\.e<p çjcoott
einiHTr eÊo'\ çri neÀç^xe^T eTrnevujT eAVivTe çtocxe rireTAv. A^ewir vyeeï -^ efioÀ ç^i tcoih eTAv^AVôvu*.
sic
29. ATVto eic ç^HHTe A.-TacivyR&.R eûoA. is'eacto av.av.oc ace eROireui ott nAV.AVA.n ic nujHpe AV.TxnOTTe uta^rci"
èneÏAV.ei.. éÊei^ce^ni^e av^avoii ç^jv^h AvneTOeiuj -6. — 30. neir nOTrA.veAH as^e npip ètid.«atoOTr ots^hit Aav.oo-s'
eT.w.oone av.av.oc. — 31. j\pequ}A.ey.p -^ a».e e>.ircnc(oiiq eu^acto avavoc ace eujace
1) Id. Av.neRa>.Crtpon. — 2) id. çenAV<s>TOï. — 3) id. ujû.q6i. — 4) id. Av.neiçe. — o) id. ns'es.oa'ç^. — 6) id. HUTeTnOTT. — 7) id. iiTequjtoAve. — 8) id. &.qacajç os..e. — 9) id. nnennôk nes.Rô.-OôkpTon. — 10) Woide ne présente aucun intervalle entre es.qepnô.ç^pe et riav. Dans notre manuscrit il se trouve à cette place un autre mot qui, d'après le sens du verset, ne peut être autre chose que Àv.nonHpoc. — H) Woide A.qqei. — 12) id. neqoTj-oei. — 13) id., ctca^. — 14) esc ç^HHve eic oirnocr. ^_lô) ç^itav. — 16) id. e.T'^-ne-rou'Oci. — 17) id. ne^TROTi. — 18) ô.qTû>oirn passé dans Woide. ;^19) id. Av.nTHTr. — 20) id. d>ira> js,cu}(one. - 21) id. "J^ p. i^TF(à. — 22) id. ïiTepeqei. — 23) id. is.-TTû>ÂÎT. — 24) Woide donne pcoAv.e sans article. — 25) id. ooJCTe GTAV.nTpe \ak.&.T éu|ei. — 26) id. Anenoeiu}. — 27) id. u]Oop p. u}&.&.p.
1*
Sur différentes formes des mots dérivés.
2° Fragment. Evangile de Luc. Cette feuille a été arrachée d'un rituel. Les deux premières lignes en effet sont ainsi conçues:
Ç.?*^'
«Jusqu'à la consommation des siècles».
C'est la fin d'une prière ou d'une invocation, qui n'a rien à voir avec le passage de Luc cité plus bas. Celui-ci, du reste, a pour son propre compte un titre à l'encre rouge, hujoamit M.niy& nRôkTôw Aothoc.
Ce manuscrit était d'une petite écriture ordinaire assez lisible; la hauteur en était de 0.2G et la largeur de O.IG. Comme le précédent il a soufitert de l'humidité.
Chap. XXIV, 1-2 à 20. Ch. XXIV, 12. i^ncTpoc !x.e toiotii cvqnwT éneMOA.i\T' jvqa'wujT eooTti ivqiie<^ èue^ûwwcî lice^ OTCCw. &.q6û>K 2>.c cqp.vv.oeioc^ Ç.P"''' iionrq Â\.nenT*.qu|ajne. — 13. cvtû) £ic pcoAvc ctiA.T cêoA it^HTOT CTrjA.ooujc eu-'^'jw.c AnciocoTr^ no-ywT eqoTHT^ rv«^icpoTC^A.n.<v. ùce iicTA.cs.iotv ciicqpei>.Ji ne eAv.w.ôwOTe8. — 14. iiTOOT' Ds.£ IncTujADce .«.imcTcpn-y CTÛe iiai TiipOT ii]TA.TU}a>[ne]. — 15. «wcuitone [2».g cm.] nTpeTJ'uj[ek3c.c| ^Tia uC£c[Hnc«i]T€i ". a. ic ocoi\ o^otu epooT AqMOOvyc «i.m..kva.t. — 10. neivikAv^akÇTe 2^c^ iiueirÛA.^ ne CTjw.TpeTCOTOJnq''. — 17. neat^^j s^e uat ace o^ ne uei«jôk3c.e"' èTern ociù à..<*.oot .s\.i\iveTiiepHT éTCTtiAvoouie cv^O) [cv'yJAOepA.TOT eTOUAV. — 18. a. o-ya^ a^e nçiiTOT OTOuiyû " eneqpivn ne RAeonevc'- ncDcivq uevq 3te utok .svatcvah '^ neTÔ iiiy.sv[j«.o] e«^iepoTc[ivAHAv| a^Tto ÂvnH.c[iA».eJ éiieiiTA,T[ujû)]nc iionTC [ùùiooot. neatcv^ cs.e ii*.t ^uj ne. utoot a^^e neacA.^ ua^ ace exûe] ic nnA5a>[pAioc| nevï ei\[T«<q] u|(one no-yptoAvc Ànpo^inTiic na>.TUA.TOC o.sv nça>É avu nujAate Àne^vT© cÊoA. OAV niiOTTTe av,u n^AOc Tnpq. — "20. cat njype^a».ias.OT À\.A\.oq ùs^i UAp^ncpeTC avïv i\A[p5(;]û)t\ e^çev.n [ivTe| nMOx evT[c"\-|OT .\v.sv.o^. — 21. auoii a^^e eii^e'tVnije '^ ace «Toq neTne^oiT eAvnin'A. A,AÀek. '^ nfenTV.'^ lûiA.! TnpOT n.vv.eo^iaOM.UT uçoo-s' ne . . ot *' 2cmT<v[nakï] ujcone. — 22. [e<n]RC co^i.s\.e [•ak.c eûo]A. nçHT[ois» ne^c nençjiT atpûwr li^TOOTe én.svOJ\«k"re. — 23. ato) AnOT^e nqctoAVJk. atci ctt] atco [a\.av.oc ace jvii]iVA.Tr e['ronTA|c!C nAT^ï^eA^oc ua.ï eTacw '- .svavoc ace A^Tfoo^nq '^. — 24. èkTto ev ç^oeiue ûwh iiueTn.uAvcvM éneAV.ÇAA.T -" iMrçe epoe oi ua.ï hâta «►e nTAiiHeo^ioj«.e acooc iiToq a».c ÂvnOTivATT cpoq. — 2ô. neacAtj a>.e «vat ace co ùauohtoc ^vtûj neToiCH ç^av neir^HT cniCTeirc cowfi^i niAV ÙTA nenpoc^HTHC atooT. — 20. m.k ÇAnc au CTpe-- ne;)(^c ujen haï A-yoi nqûCùK c^oim eneq-
eooiv. — AqAp3(^c 23 acm avwtc
(A suivre.)
1) WoiDE cnjîVÇAAive. — 2) kl. ciieçÊooc. — 3) A.Tûi AqÊcoH. «cqpuinHpe. — 4) id. Mniç^oOT. — 5) id. eTTOiTHTP. — G) id. cneqpAn éAVAVAO-rc. — 7) id. cnncn-^-. — 8) id. ne p. :i.e, par suite le ne qui suit nneTÛA.A, ne se trouve pas dans Wotde. — 9) id. eT-NvuTpe-rcoTûinq. — 10) id. niufAace. — 11) id. OTS'ûJujq. — 12) id. RAetonAC. — 13) id. a^aottaak. — 14) Teiio^eAni^e. — 15) id. ek^oi p. a.AAa. — 10) id. wÎitfK. — 17) id. nçootr noOT acin ivta. — 18) id. eTacco. — 19) ûonç^ p. A.qT4ùOTnq. — 20) id. ATTOi Açoenie çiv neeTnAÀVMAn ûtou enAv.çAATrc. — 21) id. cçtotoq. — 22) id. avh ÇAnc au ne CTpe. — 23) id. A^TAp^^-
Sur différentes formes des mots dérivés.
SUK DIFFÉRENTES FORMES DES MOTS DÉRIVÉS.
PAR
E. Lefébure.
Les textes thébains des tombes royales présentent certaines particularités, entre autres l'habitude de mentionner souvent deux fois, et avec variantes, les noms ou les surnoms des personnages divins. En réunissant à ces exemples d'autres variantes moins directes que four- nissent les mêmes textes, ou peut grouper des renseignements assez nombreux sur les suffixes qui servent à tirer de substantifs ou de verbes, des noms d'agent, des ethniques ou des adjectifs, et qui n'ont le sens passif qu'en des cas assez rares, comme dans 8 lzl|][] ', variante de I lz]\\ " et ^\^' masculin, \ féminin, avec la signification de l'immolé, le
supplicié, la suppliciée.
Quelques-uns des noms ou surnoms, dont il s'agit, sont figurés en écriture secrète : ^=rp y a la valeur — »— , "^ la valeur j] , ^^ la valeur <:z=>, et "^^ ainsi que "^^ la valeur
^. Ces valeurs ont déjà été signalées par MM. Goodwin, Le Page Renoue et Maspero. En dehors de l'écriture secrète, il sera encore utile de noter les variantes s==5 pour o, comme
Q g •> Q /^AAAAA^ -A -^ AAA/VVA g > ^
dans -r- pour -¥- •^, et A pour o ou ^=^, comme dans i ^> pour aa^^wv ou aaaaaa
et ~j l P^ ^ pour I p . L'équivalence de II et de ^ ou s=3 se retrouve dans des
textes analogues à ceux des tombes royales, ainsi le mot k<=|=-,^ , du tombeau de Séti I'^''^,
est écrit 9-4=s=5|9 dans le passage correspondant, au papyrus publié par M. Lanzone.
Il y a quatre divisions à faire parmi les variantes de noms dérivés que fournissent les textes des tombes royales :
ou le suffixe est supprimé,
ou il est exprimé par la lettre t,
ou il est exprimé par la lettre i pouvant se réunir au t,
ou il est exprimé par diverses combinaisons que caractérise la présence de la voyelle w.
Suppression du suffixe.
Quelquefois le suffixe ne s'écrit pas, comme dans (1 ^ pour [ Z5 []!]y> i '"; dans A j| "■
pour ^(](j '^ dans ^=^ A pour ^=^ ()() '^ dans ]j^^ pour c:^J (] () ^ ", mot
analogue à ^:^> ''^ '^ et dans ''-' o pour ''-' {] [1 '^ analogue à fi aa^^w^ (1 (] W» '^ etc. On remarquera dans les deux derniers exemples le redoublement de la consonne finale, et l'on rencontrera encore d'autres exemples du même genre, reconnaissables malgré l'absence de
variantes immédiates, comme ^ v^ '^ le frappeur, au féminin ^cz:^(l(l^ \\ ''*.
Ces cas de redoublement ne sont ni assez nombreux, ni assez concluants, pour qu'on puisse y voir avec certitude une manière d'exprimer le suffixe, qui serait propre surtout aux
1) Champollion, Notices, II, p. 510. — 2) id., p. 593. — 3) id., p. 593. — 4) id. Il, 510. — 5) id. I, 767. — 6) id. II, 526 et 597. — 7) id. 594. — 8) id. I, 782. — 9) Lanzone, Le Domicile des Esprits, pi. II, 2* registre. — 10) Champollion, Notices, I, 782. — 11) Denkmdler, III, 203, b, 1. 23. — 12) Champollion, Notices, I, 754. — 13) id. II, 585. — 14) Denkmaler, III, 79. — 15) Champollion, Notices, II, 428. — 16) id. I, 760. — 17) id. II, 600. — 18) id. I, 785. — 19) id. 789.
Sur différentes formes des mots dérivés.
mots en n, et qui se rapprocheniit ainsi d'une terminaison n entrevue ])ar M. i\rASPERo pour le suftixe des participes. On trouve au tombeau de Ramsès VI le mot ^^^^^^^=^^0 Ji' '• ceux du pays de Mafek (l'Orient), pour ^k.=_[_J^^J| J|J| 2, et au sarcopliaii'c de 8éti P'
I ui ^\^^^ V'^' ^®^ contempteurs, ceux qui mettent derrière eux, I / 8 W ^^'^^
d'après une phrase du contexte) : malheureusement le passage qui parle des Orientaux est bien incorrect, et sur le sarcophage de Séti I*"", le 0 doit être une erreur pour o, variante de ^^ et de C, qui détermine dans le même texte les noms donnés aux ennemis ou aux
mânes, c-o™"»^ j()=^l, ^^|]!)'^ ' ,V-J, ^|^()() °^|', ot R!\!\o^\'', variante ^^® /CUXÛ ^ V^" 1 ' ; il y ^ encore là la variante ^^i-=^ '^ pour ^^-=— ''.
Emploi du t.
Quand le suffixe n'est pas vocalisé, tantôt il s'écrit par un simple t, au féminin, comme dans : ]î i pour ft '", orientale, et même au masculin, comme dans :^ ^'-* ^ pour J^ , dans :
rp^^rp^!^'^^ 1^^"^'/— fev"^ r^'cj ", le rugissant, mot analogue à ^ ^ Qfl'"' ^^^ <^^''is: ft pour J '3 (ef, la forme , Vo, du i)ronom relatif, au pluriel ", et ^<^=^ pour
, — *— pour 1 v^ etc. ) ; tantôt les deux t remplacent la terminaison it pour le féminin, et la terminaison fi pour les deux genres, comme dans : r\ ^, l'adoratrice '•'', mot écrit ailleurs
)<c {l(lci"'; dans I AAAAAA 11^ nom d'un dieu dont la forme féminine est x ^^^w 1 M (1 ^ '''; dans
^ '^ Of^^ '■'; ''^11 sarcophage de T'aho ©/>^^? le divin; et dans 1 1 "^t„ ,
qui est la transcription en écriture secrète du nom féminin ^ — <Cov\) l|2o^ nesu-t, écrit ailleurs
^ — S "^ lA^'; l'ignée; on trouve aussi le nom de déesse | r-^-^"^'^, qui équivaut à
I Ci W
Emploi de l7.
Tantôt le suffixe se présente, dans ce cas, sous sa forme la plus simple (1, par exemple dans [l^^:>_[|2i, variantes M ^^-^^ v\ et [1 *v^^'^^2.-.^ .,1^ sarcophage de Taho [] ^ ; dans
— «— (1-", cehii de la flèche, mot qui écjuivaut pour le sens à ou -"«^^x. '-■, l'archer, le sagittaire, etc.
Tantôt i varie avec il, avec it au féminin, et avec iti, comme dans : U U "^ ^^^
de créocéphale écrit ailleurs (E'^'ii. daus ^—^ {](] pour >/' M '"^j'^g=5-'", nlj^Q'pour
TIC" 5^1fli"""-5lî°" '' Pj\lflr<»-Ulfc" »»- f^™"^i o»^
1) Champollion, Notices, II, 641. — 2) id. 639. — 3) Sharpe et Bonomi, Le Sarcophage de Séti 1<^^, 14, c. — 4) id. II, 518. — 5) Sarcophage de Séti /«'', 14, c. — 6) Id. b. — 7) Champollion, Notices, II, 518.
— 8) id. if/id. — 9) Sarcophage de Séti I^r, 15, c. — 10) Champollion, Notices, II, 428. — 11) id. I, 440. — 12) Id. II, 600. — 13) Denkvialer, III, 113; cf. Notices, I, 438, et Sarcophage de Taho. — 14) Champollion, Notices, II, 645, 657 et 653; et Denkmàler, Yl, 115 b. 1 à 4. — 15) Champollion, Notices, II, 568.— 16) id. 588. — 17) id. 574 et 575. — 18) id. 540. — 19) Denkmàler, III, 113. — 20) Champollion, Notices, IL, 529.
— 21) id. 591. — 22) Sarcophage de Séti I^r, 9, A. — 23) Champollion, Notices, I, 828. — 24) id. 438. — 25) Denkmàler, III, 113. — 26) Champollion, Notices, I, 784; cf. Brugsch, Zeitschri/t, 1880, p. 3. — 27) Champollion, Notices, I, 786. — 28) id. II, 542. — 29) id. 506. — 30) id. 527. — 31) id. I, 799. — 32) id. 800. — 33) id. 800.
Sur les différentes formes des mots dérivp:s.
c^
^^Jj S 1^ pleureur, mot dans lequel, connue dans: J J cr-a (1 (] "^ ^^ J| '^ apparaît une forme en iti, née sans doute du besoin de distinguer le suffixe en i, des terminaisons qui féminines ou non, ont persisté dans certaines finales en e ou en i du coj)te.
Tantôt, dans les noms pouvant s'écrire par un seul syllabique, la réduplication du signe remplace la finale H ^', comme dans fl fl pour i [1 (j ', celui qui parle, i)lutôt que la double
Mi"iiiiii@ 1 1 -y--y- dsiïi 1 1 I ^ pour ^ celui du vêtement, plutôt que le double vêtement, ^ X
au sarcophage de Tabo ; dans pour •', le dommaut, plutôt que le double maître ;
dans : ri Jl et d J , pour j^'^cttd | et r| c^^ 'f', celui du séjour de dieu ou des dieux,
plutôt que le double séjour de dieu ou des dieux (on remarquera que le déterminatif cz-z: n'est pas redoublé); dans jjJlJJ 11J]J] pour J|JjQ'^ " (avec un seul déterminatif aussi) celui de la campagne plutôt que la double campagne, et dans "==;^^'^; le guide, plutôt que le double
cq @ q © -n q © Jj
guide '2; (dans | pour 1 ^ ou '^ MM. Naville et Pieiil voient de même le dieu
local, et non le dieu des deux régions). Le redoublement du déterminatif paraît avoir eu, au moins quelquefois, la même valeur que le redoublement du syllabique, comme dans ^^^|^s=5 pour v'^Pa' ^® vipérin, plutôt que la double vipère !-•.
Tantôt enfin, it varie avec ti, au féminin, conmie dans : '^^^■^^^^■^g= pour — *— (In '5; et ti varie avec i-U, comme dans : ff[\ '^ J (] [) ^ç^ pour ffjll ^ûû ^ J-p^i i l '^ ou bien
avec ti-i, comme dans: "^flfl^ll'' P°^^^" "^'^^ ^"^ équivaut à "«^slIII] i^. La forme mer-
fi-i au masculin n'a rien d'invraisemblable, car il existe un féminin qui pourrait lui corres- pondre, l^ûû ^ ^"; l'Infernale, si l'on veut lire ce mot ament-Ut. On remarquera toute- fois que, dans ces deux derniers cas, \\\\ pourrait n'être aussi qu'un simple redoublement graphique, analogue à d'autres phénomènes de redoublement déjà signalés par M. de Kougé. Eu ce qui concerne la combinaison w [1(1, M. de Rougé transcrivait liai et non liaii'^\ le groupe
ni'^(l(l , ai et non aii le groupe Qûtl^^^'^ etc., et de même, "^%(1(] ^^ ^^ ou ri (Jd /Ki2-i, variantes de -^ '25 ^^^ de L/ J](l(]|l| 26^ suggèrent les lectures semui et nebui, plutôt que les lectures semuii et nehuii. D'un autre côté, quand le syllabique ^ ou '^^j ti, inter- vient comme marque du suffixe, il peut être, accompagné soit par l'un de ses compléments phonétiques, le t ou ^^, soit par tous les deux; on trouve en conséquence le t complémen- taire dans 1p[^^ ceux qui sont, ^^"^^Jj'^^ les justes, variante S^'^JJh^, m jjc.^1 3»,
variante m J o^'^ les orientaux, et î'^C''^"' ^^^ occidentaux, mot analogue à ïï^Jj''^^- On trouve l't complémentaire, par contre, dans (] ^(juJi''''^ °^^ ^ "^^^v^H*^^'^''' et enfin,
1) Sarcophage de Séti /'''■, 14, c. — 2) Champollion, Notices, II, 518. — 3) id. I, 754. — 4) Denkmalei; III, 203, b, 1. 29. — 5) id. 204, 1. 72. — 6) Cf. K. Piehl, Zeitschrift, 1879, p. 145, et Naville, id. 1880, p. 24 et 25. — 7) Champollion, Notices, I, 439. — 8) id. 777. — 9) id., ibid. — 10) id. 111 et 778. — 11) id. 779. — 12) id. 788. — 13) Zeitschrift, 1880, p. 25, 26 et 65-, cf. Champollion, Notices, I, 440. — 14) Champollion, Notices, II, 527. — 15) id. 529. — 16) id. I, 406. — 17) id. II, 628. — 18) id. 614. — 19) id. 629. — 20) Sarcophage de Séti I«»", pi. 9, b, et Champollion, Notices, II, 537. — ■ 21) Chrestomathie, 3" fascicule, p. 84. — 22) Chrestomathie, 2^ fascicule, p. 109. — 23) Champollion, Notices, II, 583. — 24) id. 628. — 25) id. 583. — 26) id. 614. — 27) Sarcophage de Séti /<•'-, 14, a. — 28) id. 6, c. — 29) id., ibid. — 30) Champollion, Notices, II, 538. — 31) Sarcophage de Séti /«i", 9, A. — 32) id. 6, b. — 33) Champollion, Notices, II, 641. — 34) id. 499. — 35) id. 500.
Sur les différentes formes des mots dérivés.
on trouve les deux lettres dans [1 ^ (1 [1 %^ c^^^ jj i i, ^ '^^, l'habitant 2, pour
^, ^^^ ^ ^t ' ■*> ""^^^ ^^ ■'' ^^^ ennemis, etc. Dans le papyrus de Turin
qui reproduit l'un des textes des tombes royales, le nom de l'Amenti est écrit ff ''^. ^ '^ ^ et
ff ^V^\ f^■/^^"■ Ces observations montrent qu'il faut lire tl et non ai le suffixe ^. Ul] signalé par M, DE RouGÉ *, et qu'il n'est pas nécessaire de chercher une distinction entre des mots, comme : flzsûll^^y, =^ | ûll ^^V^^'^^:» V'àv exemple, et leurs variantes : (1 S û û % ^"'^ 1 et =*==^ X (][] Vi.^^^^^^^ '•*. L'on concluera donc, eu dernier lieu, qu'il y a beaucoup de chances pour que '^ûûrîl ^^it mer-ti, et ft'^^ûl] '^ Amen-Ut
Emploi de L'f/.
Quand les noms d'agent prennent la finale ii, dans laquelle M. de Rougé '" a déjà vu un véritable suffixe du participe, d'après un exemple à la vérité peu concluant, il se présente des cas assez variés.
Tantôt r« est seul, comme dans le nom d'un ibiocéphale, Y\s=5 I v^ J ", mot analogue
ù v\ [Jll'i '-, le porteur, dansY\c^^V\, le lanceur, — *— Y>''', le repousseur, etc., noms (pii, au nombre de six, en accompagnant six autres du même genre, dont un sans suffixe, deux avec suffixe en a, deux avec suffixe en ti, et un avec redoublement de la dernière
AAAAA^^A/W^A
consonne radicale, , le frappeur '^ Une série analogue '^ composée de treize noms, en
a deux sans suffixes, un avec suffixe en a, 1, un avec suffixe en ti, rendu par le redouble- ment du syllabique, un avec suffixe en ti (au moins à ce qu'il semble), rendu par l'hiéro- glyphe '^^, un avec redoublement du o final, et quatre avec finale en v:>, parmi lesquels
^D% le preneur (cf. ^^ûll, l'éclaireur "*).
Tantôt le suffixe i ou ti est précédé i)ar la lettre «, comme dans ^°^ |X ^ '^, celui du sceptre, mot dont la forme féminine paraît être IMn^'*, et dont la racine est djam-t, au pluriel ^Hl Vv"^ vr ^' ^^'^^^^^ ^^"^^ sar-titi, variante de ser-i, déjà cité"'", et comme dans :
*^— ^^^. V^^"^^^^'' ^'^^^^ rem-i" o\\ rem-i-ti'^^, au féminin rem-it"^^, de la racine ^">
laquelle sans le suffixe suffit à rendre l'idée de pleureur.
Tantôt \u figure après le suffixe en i ou en ti, comme dans : '='^^00 >) ^^^^"i^"'
mot analogue à ^C'%\^'^'' ^^^ ^^^^'^' ^^^^^ '' ^^^ J J^^'^'^^ ' '^*' variante -'-^JJ "^Nw"^ J| ! -9, de la racine aheh-t, pique, au pluriel .._jiJJo'^ 3", dans : Ij'^^:^:^ J
1) DenJcmàler, III, 303, b, 5. — 2) Champollion, Xotices, I, 784. — 3) id. 657, etc. — 4) id. 592. — ô) id. I, 787. — 6) Lanzone, Le Domicile des Es])rits, pi. 9, 1. 52. — 7) Lanzone, Le Domicile des Esprits, pi. 10, 1. 68. — 8) Chrestomalhie, 2° fascicule, p. 35. — 9) Lanzone, Le Domicile des Esprits, pi. 2, 3* registre.
— 10) Chrestomathie, 2" fascicule, p. 83. — 11) Champollion, Notices, I, 767. — 12) id. II, 621. — 13) id. I, 781 et 785. — 14) id. 785. — 15) id. 788 à 790. — 16) id. 429. — 17) id. 780. — 18) id. I, 784. — 19) id. 778. — 20) id. II, 506 et 542. — 21) id. I, 755. — 22) id. 754. — 23) Denkvialer, III, 203, b, 1. 29.
— 24) id. III, 79. — 25) Champollion, Notices, II, 678. — 26) id. I, 753. — 27) Sarcophage de Séti l'r^ 4, c. — 28) Champollion, Notices, II, 521. — 29) Sarcophage de Séti I^'; 12, b. — 30) id. 12, b et Cham- pollion, Notices, II, 522.
Sur les différentes formes des mots dérivés.
^Jji pour ()^^^=^J!]()"^^ ^^^^^ • WZ^^' v^'^i'iai^te probable de|(E(j(]^|^ dans : ^jl)(l4M>l™ol^J(j(|§N,etc.
On remarquera l'aualogie des désinences u, ui et m, qui sont masculines, avec les désinences plurielles du masculin, lesquelles ne sont pas toujours accompagnées du déter- minatif i, par exemple dans : s=5^ du papyrus publié par M. Lanzone'^, variante de
\ ■
du tombeau de Séti I" ^, dans (<^ (1 (1 v\'', variante de S
et dans î'cIjI] \>"? variante de ^Ijlji'^, pour le pluriel eu u et iu;
enfin dans -^^^--^ vNM (1 '^^ guides, dans -Vr- ^\ habitants, (accompagnant il est vrai un
substantif) mot écrit aussi llnr"^;\^^">>[ '^ po^^i* ^ llJr'' "^' ^* ^^"^ (s ^ T ^^"''^'^^^ ^^
nlln VNi '', pour le pluriel en ui, correspondant aux pluriels coptes en oivi et ottc. L'expression du pluriel est moins visible encore dans ^\^^ ^®^ ennemis, dans
'j^'^'i^, ceux qui sont, et dans ff^^^^^ les occidentaux, ce qui pourrait expliquer pourquoi le surnom Khent-ament d'Osiris, sous sa forme habituelle Khent-Amenti ou Khenti-Amenti est écrit tantôt avec la marque du pluriel, ffln '^{J "^i i i^i fllh V^'O '-^^^ '^'^ pour
i\ jf 26^ etc. Comprise comme un singulier, l'expression Khenti-Amenti paraît avoir donné naissance à deux personnages divins du tombeau de Ramsès VI, [y_, (1 h U rvrwi' Osiris qui est dans l'Ament, et [1 uHhrv^ ? l'Amen-ti qui est avec Osiris^^
L'absence assez fréquente de la marque déterminative du pluriel fera reconnaître des pluriels véritables dans certains singuliers des tombes royales. Ainsi, dans la Litanie du Soleil, où 75 formes de Ra sont successivement adorées, quelques-unes d'entre elles représentent des groupes de personnages réunis sous une seule dénomination, laquelle correspond à l'un des aspects du dien : trois moûiies, par exemple, les Aat, sont appelées -= — °dll^^^ dans le
tableau, et dans la légende ^'"^'^c=^:^%>^^Jj ! 20 ou ^'^%^c=s^'^<e=< J 3". Dans le dernier exemple, le nom des Aat-u n'éveille plus que l'idée d'un personnage unique, et la voyelle u y est le seul reste du pluriel primitif. On remarquera encore l'unification des Veilleurs, trois momies allongées dont les pieds touchent à un disque, et dont le nom est ^^^C3a(l[]^ dans le tableau 3' : le texte en fait YursU-u, ^^=^ c=s=] (1 [| ^ ^ ^ ^ 22. On retrouvera de même les suppliciés dans le mot aa/wvn[|^::3::^[1 []%^^ déterminé par un seul
personnage 33^ et les pleureurs dans le mot ll^^'^=^ Jû f] >>"^^(l) ^'*- ^^^ urshi-u et les aakeli-u sont représentés par groupes de quatre personnages isolés au tombeau de Ramsès VP^: il y a même là quatre akehi-u, hommes et quatre akehi4-u, femmes. Quant aux neki-u, leur
1) Champolliox, Notices, I, 755. — 2) id. 428. — 3) id. 428. — 4) DenJcmaler, III, 203, b, 74. — 5) Champollion, Notices, II, 515. — 6) id. — 7) PI. 2, 3"= registre. — 8) Champollion, Notices, I, 785. — 9) id. II, 517. — 10) Sarcophacje de Séti V\ 14, A. — 11) CHAjtPOLLioN, Notices, II, 534. — 12) Sarcophage de Séti I", 11, B. — 13) Champollion, Notices, II, 583. — 14) id. 513. — 15) Lanzone, Le Domicile des Esprits, pi, 1, 3* registre. — 16) Champollion, Notices, I, 779. — 17) Sarcophage de Séti I", 14, B. — 18) Champollion, Notices, II, 499 et 545 \ cf. Grébaut, Hymne à Âmmon-Ra, p. 26. — 19) Champollion, Notices, II, 500. — 20) id. 646. — 21) id. 601. — 22) id. 533. — 23) Sarcophage de Séti I", 11, A. — 24) Papyrus sans nom du Louvre, premier texte. — 25) Champollion, Notices, II, 493. — 26) Champollion, Notices, II, 500; cf. Benk- maler, II, 81, 98, etc. — 27) Champollion, Notices, II, 514. — 28) Champollion, Notices, I, 428. — 29) id. 754. — 30) Benkm., III, 203, b. 1. 23. — 31) Champ., Notices, I, 779. — 32) Benkm., III, 203, b, \. 67. — 33) Champ., Notices, I, 429. — 34) id. 755. — 35) Champ., Not. II, 623 et 529; conf. Sarc. de Séti I"-, 10= et 9, C.
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10 Sue les différentes formes des mots dérivés.
séjour, (][— -3^''^^U^^^=^U U_y^' s 6st mentionné sous un texte appartenant aux tombes royales. En dehors des Litanies solaires, un des noms cités plus haut, kebiu, accompagne un groupe de quatre hommes renversés, le ^Jljû^» le (j^^s=3(| (j (3, le ^[1(1(2 et le ^^[l[l(â2 : l'analogie donne à penser qu'il y a encore là des collectifs, d'autant plus que, dans un autre groupe de quatre personnages, chacun d'eux est dit II (](]%> I 3^ au pluriel.
Faut-il voir aussi des pluriels dans certains des autres noms d'agent en u, déjà men- tionnés, comme utes-u, ut-u, khesef-u, shep-ii, etc.? Il est difficile de le dire, et de savoir jusqu'à quel point les observations précédentes peuvent être étendues dans le domaine des textes appartenant aux tombes royales, ou dans le domaine des autres textes. Il suffira, pour le moment, d'avoir noté plusieurs cas qui ne sont point douteux.
Les noms cités jusqu'ici dans ce paragraphe sont masculins : au féminin. Vu ne paraît subsister, ni pour le singulier, car on n'en trouve pas d'exemples, ni pour le pluriel, car on a seulement alors des formes comme «sw^lll] , féminin de "Mi^U iï\>''\ u'^^'^zz^ 10^^"^^
([l^cir:^ J [1 (l^^sx,J| I dans un passage du papyrus sans nom du Louvre^), féminin de 1]^^ ^\'■■^ . fli , ,'»»^ ,. , , ,^«miniude_ ^ , , ,» ou
/NAAAAA ^JLL I I 1
et -jU i"' Hnr '^' (celles) qui sont dans, etc. Dans le mot féminin ^ 1\^0'
remorqueuses, le signe (5 est un déterminatif et non la lettre w. Quant aux mots sem-u et sem-ui '^, qui ont été cités plus haut et qui désignent des déesses, leur apparence masculine paraît avoir sa raison d'être dans ce fait, que les personnages indiqués sont appelés Akhemu Seku par un papyrus du Louvre qui reproduit la même scène '^ : les Akhemu Seku, qui l)artout ailleurs sont des dieux, auront été remplacés par des déesses sans qu'on ait songé à modifier entièrement, dans ce sens, la légende explicati\c. Au féminin pluriel, le mot guide est en égyptien ^^^^ "^ "^ et au féminin singulier x>~-^Ol]; ^ç-^'] û 'i^'^ ^^•
Récapitulation.
En ajoutant à ces exemples les formes pour lesquelles il n'existe pas de variantes, comme ^ (] (l s=3 j| '«(cf. m (](] "*) pour le masculin, et A jns=32o pour le féminin, on obtiendra le tableau suivant, dont la composition montre que- les différentes expressions du suffixe n'ont aucune répugnance à s'échanger entre elles, puisqu'on a pour le mot pleureur, par exemple, (rem), rem-i, rem-i-ti, rem-u-i-ti, etc.
Masculin Féminin
t t
U tt
1) Cf. Papyrus sans nom du Louvre, premier chapitre, 1. 22. — 2) Champollion, Notices, II, 515. — 3) id. 500 et 501. — 4) Sarcophage de Séli I", 12, B et 13, B. — 5) Premier chapitre, 1. 9. — 6) Champollion, Notices, II, 539. — 7) id., ihid. — 8) Sarcophage de Séli I"", 9, C. — 9) Champollion, Notices, II, 538. — 10) Sarco- phage de Séti I", 10, c. — 11) id. 7, c. — 12) Champollion, Notices, II, G40. — 13) Sarcophage de Séti l", 11, c. — 14) Champollion, Notices, II, 583. — 15) Dévéria, Catalogue des manuscrits égyptiens du Louvre, p. 41 — 16) Sarcophage de Séti I"', 11, c. — 17) id. 11, B, et Champollion, Notices, II, 578. — 18) Champollion, Notices, II, 578 et 587. — 19) id. I, 429. — 20) id. II, 505.
Sur les différentes formes des mots dérivés. 11
Masculin Féminin
i i
u u
u-i u-i-i
i-u »
f ti
U
tit
i-ti
ti-i H-it
u-i-ti î-u-ti
Dans ce tableau, le t simple ou double du masculin est une abréviation évidente pour ti, comme l'indiquent les variantes, ce qui montre que it masculin équivaut à iti : le t et \'i du féminin sont de même des expressions régulièrement incomplètes de la syllabe it; enfin, les formes ti-i pour le masculin, et ti-it, u, ui-i pour le féminin, sont douteuses. Si l'on considère de plus le rôle de Vu comme n'ayant pas encore été analysé d'une manière suffi- sante, il restera seulement :
Masculin Féminin
a, i it
i ti ti
\ tt i-ti
y tit
Et maintenant, puisque plusieurs variantes sont purement graphiques, il reste encore à savoir si, dans le tableau final, les formes féminines ti et tet ne sont pas de ce genre, l'une avec la valeur it que lui attribue M. Piehl^, l'autre avec la valeur tit que M. Maspero^ penche à lui donner. De plus, le rôle du t dans ti n'étant pas précisé, et la fonction de Yi dans i-ti, ne paraissant pas mieux déterminée que celle de 1'^ en général (car i et u peuvent ne figurer, dans certains cas du moins, que comme allongement du radical ou comme voyelles de liaison), on se retrouve ainsi, au point de vue de la certitude, en présence des deux suffixes fondamentaux, i pour le masculin et it pour le féminin, tandisqOe les autres suffixes offrent des problèmes qui demeurent difficiles à résoudre, dans l'état actuel de la science. Pour difficiles que soient ces problèmes, il ne faut pas moins chercher à en réunir les éléments d'après les différents groupes de textes, car c'est là le point de